dimanche 4 mars 2012

Les misérables

credits photos
à étudier cette année, et à écouter sur littérature audio.com

vendredi 6 janvier 2012

Démasquer le coupable... suite...

credits : a pioneer story de lorie Davison

Le 12 mars 1955, Lucy Bottle 17 ans est retrouvée morte au fond d’une poubelle. Son corps à reçu de nombreuse blessures auxquelles elle à succombé : une coupure profonde dans l’épaule droite et une grande estafilade sur le visage. Il semble que l’agresseur, incapable de terminer son travail au couteau, l’ai achevé par une balle en plein cœur. Son père Simons Bottle est effondré d’avoir perdu sa fille unique.


Peter Jay

Chicago news

J’ouvris les barreaux de la cellule d’Aaron Flisk :

-Aaron Flisk, levez-vous et faites un pas en avant.

Il se leva et nous suivit. Nous emmenâmes le prisonnier à travers les couloirs jusqu’à la porte de la salle d’exécution. Des bancs occupés par les témoins et les proches des personnes tuées par ce bandit. Devant eux se trouvait la chaise électrique. Je sentis le mis à mort trembler à la vue de ce grand siège en bois de noyer. Nous assîmes le condamné et je mouillai une éponge que j’allai placer sur la tête de Flisk. L’éponge mouillée sert à ce que le choc électrique aille directement au cerveau afin que les mis à mort ne souffrent pas. On passa ensuite une cagoule sur sa tête puis on plaça le casque relié au générateur par un fil électrique. Flisk grogna. Cela devait sans doute dire un « Allez vous faire f***** ! » De son vocabulaire très enrichi. Je me plaçai devant lui et dit :

-Monsieur Aaron Flisk. Vous avez été condamné à mort par un juge de cet état pour meurtre. La sentence est irrévocable. Avez-vous une dernière chose à dire ?

Le détenu ne répondit pas.

-Phase 1.

Mon coéquipier Billy actionna le premier levier. On entendit le générateur se charger. J’attendis. Aaron tremblait. Il semblait effrayé de ce qui l’attendait dans l’ haut-delà.

-Phase 2.

Il se mit à trembler de toute part traversé par le choc électrique. Il ne criait pas. Sans doute voulait-il montrer qu’il était brave. Je pense que je n’ai jamais vu pire spectacle que de voir un homme mourir électrocuté.

Aaron Flisk mourra après trois minutes et quinze secondes.

On enterra le corps du défunt dans une forêt. Puis satisfait d’avoir soulager le monde de ce forçat, nous rentrâmes au bloc. Je retrouvais mon bureau d’où je prenais les appels pour les vols, meurtres et autres crimes qui donnent du travail à la police. Je commençais à m’installer sur mon fauteuil en cuir quand on frappa à la porte de fer qui servait d’entré pour les prisonniers. J’ouvris et découvris un homme d’une quarantaine d’année au teint mât arborait une grande barbe blanche :

-Que voulez-vous ? demandais-je étonné par l’allure du quidam.

-Je suis Simons Bottle. On m’a dit que c’est ici que je pourrais trouver le détenu Ryan Flay ?

Simons Bottle ! Ce nom me frappa comme une enclume en plein visage. C’est cet homme qui a perdu sa fille ! Il y a déjà quelque mois, elle à été assassinée par Ryan Flay justement. Pourquoi voudrait il rencontrer l’assassin de sa fille ?

-Oui il est bien dans notre bloc… Vous voulez le rencontrer ?

-Si cela est possible oui.

-Suivez-moi.

J’emmenais monsieur Bottle au parloir et allai chercher Ryan Flay.

-T’as de la visite.

J’ai pas envie de bouger.

-Lève toi ou sinon on te donne un rendez-vous avec la chaise ce soir.

Même s’il savait que cela ne pouvait pas se passer comme ça, il se leva et me suivi jusqu’au parloir ou je le fis asseoir sur une chaise en face de Simons Bottle.

-Je vous attends derrière la porte. Vous avez dix minutes.

Bottle me fit un signe de tête en guise de remerciement.

J'attendis cinq minutes : leur discussion avait l'air d'être violente. Je n'intervins pas. Je savais qu'il ne pouvait rien arriver. Au bout de dix minutes, j'ouvris la porte :

- Votre temps est...

Ce que je vis me coupa le souffle : Simons Bottle venait de tirer une balle dans la tête de Flay.

Le prisonnier s'effondra par terre le visage ensanglanté. Je pris ma matraque et m'apprêtai à frapper l'assassin mais celui-ci lâcha son arme et présenta ses mains :

- Arrêtez-moi. Je suis un assassin mais maintenant, j'ai vengé ma fille. Je vais pouvoir partir en paix.


On me confia la garde de Bottle pendant six mois. Chaque jour qui passait avant son exécution le rendait encore plus maussade. Le soir de son exécution, il sortit un vieux journal de sa poche et passa le temps à le regarder :

- Qu'est ce que tu tiens là?

- Une coupure de journal.

- Fais-voir !

Sur cette coupure, on pouvait voir écrit : « Un nouveau meurtre, Lucy Bottle ». Je regardai la date écrite en haut à gauche : 13 mai 1945. Bottle me regarda :

- C'est ce jour-là qu'elle m'a quittée.

Il me tendit un autre bout de journal, sur celui-ci était écrit : « Ryan Flay, un brillant ingénieur est coupable d'un meurtre ». On voyait une photo sur laquelle se trouvait Flay entouré de policiers qui essayaient de repousser des journalistes.

- J'aurai pu au moins venger ma fille. Au début j'étais venu lui demander pourquoi mais quand il me parlait je repensai à ma fille qu'il avait assassiné sauvagement. Alors j'ai mis fin à mon chagrin. Il étouffa un sanglot.

- Est-ce que ça vous a soulagé de mettre fin à ces jours?

-Non la peine est encore plus lourde.

On emmena Simons Bottle à la chaise électrique. Celui-ci mourut devant les pleurs et les plaintes de sa famille. J'avais presque envie de pleurer : ce type venait de perdre sa fille, il se venge sur l'assassin et on l'exécute. Je me réconfortai en pensant qu'il rejoindrait sa fille au Paradis.


Je retournai à mon bureau et par simple curiosité, je ressortis le dossier de l'affaire. Je regardai les photos de la scène du crime, sur l'une d'elles, on apercevait le corps ensanglanté de la jeune Lucy Bottle. C'est alors qu'un détail retint mon attention, dans la poubelle où était le corps il y avait un serpent.

- Est-ce que Lucy Bottle aurait été tuée par un serpent ? Me dis-je à voix haute.

J'effaçai tout de suite cette idée de mon esprit car d'après l'autopsie du corps c'était bien une lame qui avait tué Lucy Bottle.

J'eus soudain une illumination. Je sortis les dossiers des bandits qui avaient déjà été emprisonnés pour meurtre. Je sortis le dossier où étaient classés les « s ». Soudain je trouvai ce que je cherchais :la page sur ce gredin de Snake Eyes qui était le seul à s'être évadé de mon bloc. Je lus :

Snake Eyes : Aucune information.

Coupable de meurtre et d'évasion de prison.

Marque : porte un tatouage d'œil de serpent, d'où lui vient son nom, et laisse toujours sur les lieux du crime une couleuvre.


J'eus envie de m'évanouir : la police n'avait pas trouvé le bon coupable et Bottle avait tué un innocent. Cette nouvelle me fit un choc. J'appelais tout de suite le chef pour lui faire part de ma découverte et me laissa carte blanche et un crédit illimité afin de retrouver Snake Eyes. Je sortis du bloc et pris ma moto pour aller dans ses vieux bars miteux où on peut glaner des informations sur les bandits.

J'arrivai enfin : « le rat qui chante ». Drôle de nom de bar pour des bandits qui cherchent à écouler leurs rapines. J'ouvris les portes battantes :

- Smith ! On t'a déjà dit qu'on ne voulait pas de sous-fifre de la police dans ce bar ?

- Ca doit faire la quarante-quatrième fois, je pense. Dis-je avec un grand sourire.

- Assis-toi la passoire ! (c'est le surnom que Jo le barman m'avait donné depuis que j'avais laissé filer Snake Eyes de mon bloc) Qu'est ce que je te sers ?

- Un verre de whisky.

- Que viens-tu faire ici?

- Je cherche Snake Eyes.

Le brouhaha incessant du bar s'arrêta soudain. Il régnait maintenant un silence pesant. Tous e regardèrent et se mirent à se moquer de moi :

- Ce gars est fou !

- Il lui manque pas mal de boulons !

- Boris t'avais pas dit que ton cousin est mécanicien ?

Tous éclatèrent de rire en pointant le doigt vers moi.

- STOOOOOP ! Cria Jo.

Silence de nouveau. En général quand le barman parle, tout le monde se tait.

- Je sais que l'un de vous sait où il se trouve !

- Guidez-moi à lui, je vous paierai bien !dis-je.

Un homme trapu s'avança vers moi.

- Moi je sais où le trouver !

- Dis-moi où il est !

- Tut tut! L'argent d'abord !

- Combien veux-tu ?

- Mille dollars.

- C'est une somme. Tiens les voilà en liquide.

- Merci, viens suis-moi.

Mon guide m'emmena dans une ruelle sombre.

Il me dit :

- Retourne-toi.

Je l'ai écouté et je n'aurais jamais dû car il me donna un coup de matraque dans le cou et je m'évanouis.

J'ouvris les yeux. Des voix résonnaient dans ma tête. Des hommes avec des mitrailleuses étaient penchés au-dessus de moi. Soudain, un homme en robe de chambre de velours les écarta. Je reconnus tout de suite Snake Eyes :

- Laissez-nous! Dit-il.

Les hommes sortirent et il ferma la porte. J'entendis la clé ricocher dans la serrure : il nous avait enfermé. Snake Eyes se pencha au-dessus de moi :

- Bonjour John. Désires-tu une tasse de thé ?

- Très peu pour moi, je ne veux pas de ton thé empoisonné.

Il eut un four rire, il me regarda:

- maintenant que tu en sais trop, je ne vois pas autre chose à faire que de te supprimer.

- Alors vas-y qu'attends-tu ?

- J'adore ton humour. Je veux te garder un peu en vie pour que tu me fasses rire !

- Maudit sois-tu !

Il s'avança vers une cage et en sortit un animal qui rampa sur son bras, je reconnus tout de suite un black mamba, le serpent le plus venimeux du monde. Snake Eyes s'approcha de moi :

- La police n'est plus ce qu'elle était ! C'est moi le meurtrier de Lucy Bottle et on a accusé mon idiot de frère Ryan à la place!

- Comment ça ? Bégayai-je.

- Puisque tu vas mourir, je vais te le dire : mon frère et moi avons les mêmes empreintes digitales, alors en les relevant sur le corps de Lucy vous avez cru que c'était Ryan le meurtrier. Quand j'y repense, le plaisir que j'ai eu à tuer cette fille !

S'en était trop, je me détachai de mes liens et me jetai sur le bandit. Celui-ci tomba par terre et je me mis, poing en garde prêt à recevoir sa riposte. Snake Eyes se leva. Je n'avais pas remarqué mais sa robe de chambre remuait. Il tendit le bras et un serpent jailli de sa manche et arriva sur mon torse. Le reptile me mordit au bras. Je poussai un cri de douleur. Je sentais le venin entrer en moi et me brûler le bras. Je pris le serpent et le jetai dans l'âtre de la cheminée. Je courus vers Snake Eyes et lui décochai un coup de poing digne d'un boxer qui le fit tomber sur son postérieur. On entendit un craquement d'os. Sans doute était-il tombé sur un des serpents qui grouillaient dans sa robe de chambre. Cela déplu aux autres serpents car on les entendit tout mordre Snake Eyes. Son cri atteignit, à mon avis, le bout du quartier. J'entendis soudain des coups dans la porte de la chambre :

- Ouvrez ! Dit une voix.

- Que se passe-t-il? Dit une autre.

Soudain on entendit le son des sirènes de police qui s'avançaient vers la maison. Dans un de ses derniers soupirs, il me demanda :

- Comment ?

Je sortis l'émetteur que j'avais soigneusement caché sur mon torse. Puis je m’effondrai le venin avait atteint mon cœur.


29 mars 1955, le problème qu'il y a eu à la 32ème avenue dans la maison du meurtrier Snake Eyes a fait découvrir à la police le vrai meurtrier de Lucy Bottle qui est Snake Eyes (de son vrai nom James Flay) Il y a eut malheureusement deux morts : l'une que l'on ne regrettera pas, celle de l'assassin, l'autre du jeune inspecteur de police qui a fait toute la lumière sur cette affaire : John Smith.

Les deux semblent avoir été mordus par le serpent. Le reste de la bande a été arrêtée. On va enterrer demain le courageux inspecteur.


Peter Jay

Chicago News

mercredi 4 janvier 2012

Travail en image

Après la séquence sur le fantastique les élèves ont réalisé des exposés en groupe
sur un peinture du même thème. Voici une partie des travaux :









jeudi 29 décembre 2011

Démasquer le coupable...

C'est le nom du module auquel ont participé quelques élèves.

Avant de se lancer dans l'écriture, les élèves ont visionné et analysé des films, réalisé des fiches sur des personnages de roman policier, travaillé sur le vocabulaire de ce genre d'écrit.

Voici maintenant quelques-uns des écrits des élèves . Bonne lecture !



Mad Raven

Il faisait nuit, Jessica Crowford sortit du pub en se dirigeant vers chez elle, empruntant une ruelle sombre quand elle s’aperçut n qu’un inconnu la suivait depuis le bout du chemin. Elle s’inquiéta et se mis à marcher plus rapidement. Son poursuivant accéléra le pas aussi et lui plaqua sur la bouche un mouchoir imbibé de chloroforme avant qu’elle ne puisse se retourner ou crier.

Dring ! Dring !

« Allo ! Commissaire ?

- Non, c’est son assistant Mr. Joke.

- Passez-moi le commissaire Leek, s’il vous plaît ! C’est urgent !

- Commissaire, il y a un appel urgent pour vous ! »

Le commissaire pris l’appareil :

« Oui, allo ?

-Allo, commissaire il y a une femme dans le salon qui est morte et c’est Mlle Crowford et je suis très inquiète je ne suis qu’une femme de ménage ! Oh là là là là, quelle histoire mon Dieu ! Venez vite au 1073 South Streat à Tiasmoh ! S’il vous plait, monsieur le commissaire !

Elle avait dit tout cela très vite, sans reprendre sa respiration, d’un ton où perçait le désarroi et l’angoisse.

- Bon nous arrivons tout de suite ! »

Ils se rendirent sur les lieux et découvrirent la femme de ménage en pleurs sur le corps d’une jeune femme. Tout de suite, Leek demanda :

« D’après vous, quelle est la cause du meurtre ?

- Attendez ! Elle n’est peut-être pas morte !

- Mais si, vous le voyez bien ! Sinon elle se lèverait, elle marcherait et… Elle vivrait ! Nous allons déterminer comment elle est morte et avec quoi elle a été tuée ! »

Il ramassa le téléphone du salon dont le cordon pendant lamentablement au bout du combiné.

« Tiens, tiens… On dirait que nous avons trouvé ! Regardez les marques de coup sur le crâne de la victime !

-Qu’en déduisez-vous ?

-Que le meurtrier a assommé sa victime et l’a roué de coup à mort ! Voilà ! Et vous pouvez emporter le corps… »

Le corps fut rapidement emmené dans le laboratoire du médecin légiste.

«Et dépêchez-vous avec cette affaire ! J’ai un vol de chien sur les bras ! »

Le soir même, Leek reçut un appel du cabinet d’autopsie.

« Oui, inspecteur Leek ? Vous avez des informations sur le cadavre de cette jeune femme ?

-D’abord, comme l’avait suggérer votre assistant, la victime n’est pas morte, mais les multiples coups qu’elle a reçut au crâne l’ont plongée dans un profond coma…Et je doute qu’elle se réveille avant une ou deux semaines.

- Ah bon ? C’est possible ? Bon, rappelez-moi si vous avez de nouvelles pistes. »

Ensuite, Leek alla informer Joke de ce qui c’était passé.

« Mais monsieur, je vous signal que ce n’est pas le premier cas, et que déjà trois personnes ont péries dans les mêmes circonstances… Il y a Alison Chance, Lindsay Robins et Isabella Forks ! Sauf que celles-ci sont mortes.

-Croyez-vous que l’assassin l’ait laissée vivant exprès ?

-Ca, on ne sait pas, mais avez-vous retrouvé l’interphone ?

-Le quoi ??

-L’objet qui est normalement accroché au bout du fil du téléphone.

-Ah ! Euh non…Je crois que le coupable est parti avec pour les empreintes. »

Un jeune homme brun, grande silhouette en costume se détachant sur le ciel, entra chez un marchand de journaux. C’était un inconnu à Tiasmoh, mais l’on savait qu’il fréquentait les jeunes femmes blondes et les boîtes de nuit. Ses yeux bleus restaient inexpressifs, il paraissait riche et toujours bien habillé. En sortant de la boutique, il ouvrit le journal, remarqua la mort de Jessica Crowford et jeta le journal dans une poubelle. Un vague sourire était apparut sur son visage.

« Non, Joke, je ne peux pas venir, je suis au bureau et le chien volé a été retrouver, je savoure mon repos après un quart d’heure de travail intensif.

-Mais ! Mr Leek ! L’affaire Crowford avance ! Nous avons besoin de vous !

-Bon ! Bon ! Ca va j’arrive ! »

Le commissaire arriva, maussade, auprès de son assistant.

« Alors, aboya-t-il, quoi ? Qu’avez-vous trouvé ?

-Des indices, monsieur ! La victime a eu plusieurs appels sur son portable et…

-Et alors ? Qu’attendez-vous pour les faire identifier et retrouver le coupable ?

-Mais monsieur ! Je soupçonne monsieur le président et un certains Mr…

-Sa suffit ! C’est moi le commissaire !

-Bon, bon… »

Mais l’enquête stagnait, l’assistant le voyait bien. Et, après quelques recherches, il parvint à trouver quelque chose d’extrêmement intéressant ! Un homme d’une trentaine d’année, nommé Mad Raven était bien présent à Tiasmoh au moment du meurtre. Or, c’était son deuxième suspect. Il avait été vu le lendemain de l’attaque, chez un marchand de journaux, puis à l’aéroport de Tiasmoh.

Leek, était dans le couloir en train de se servir un café quand son téléphone sonna. Dix jours s’étaient écoulés depuis le début de l’enquête :

« Aaaallô ? dit-il dans un bâillement

-Commissaire c’est l’équipe sur place, on a terminé de fouiller aux alentours du domicile de Miss Crowford et on a trouvé dans une poubelle une bouteille de chloroforme.

-Ah bon ? Mais c’est super ! C’est peut-être celui qui a servit pour endormir miss Crowford ! C’est peut-être ça que je devrais prendre le soir pour m’endormir…

-Il faut faire des analyses pour le savoir si c’est bien le produit qui a servit à endormir la victime.

-Envoyez-le au laboratoire ! aboya-t-il avant de raccrocher. »

Puis il reprit le combiné et tapa sur le clavier le numéro de …

« Mr. Joke, j’écoute

-Joke, où êtes-vous ? C’est l’inspecteur Leek !

-Je vais à l’hôpital pour voir Miss Crowford ! Elle s’est réveillée !

-Posez-lui toutes les questions nécessaires ! Je compte…

-Oui, oui ! Ne vous en faite pas ! »

Ce fut au tour de Mr. Joke de raccrocher au nez de son supérieur.

Arrivé à l’hôpital, il demanda la chambre de la jeune femme, on lui répondit qu’elle couchait salle 128.

De la chambre s’échappait une douce odeur de lavande, il frappa à la porte :

« Entrez ! l’invita une voix douce et fatiguée.

-Mademoiselle, mes respects. Je vois que vous vous remettez bien ! Oh ! Que je suis malpoli, j’ai oublié de me présenter. Je suis Mr. Joke l’assistant du commissaire Leek. Nous sommes sur votre affaire depuis une semaine et demie.

-Bonjour monsieur ! Ravie de faire votre connaissance ! répondit la victime de sa belle voix.

-Je suis désolé de vous importuner mais j’ai été chargé de vous poser quelques questions. Pourriez-vous, très précisément, me décrire votre agresseur ?

-Je ne l’ai vu que quelques minutes, le temps qu’il me retourne, m’embrasse et parte chercher le téléphone. Je l’ai vu assez jeune et ses yeux étaient bleus. Je crois également qu’il était en costume.

-De quelle couleur étaient ses cheveux ?

-Oh ! Foncés, brun ou noir, je n’ai pas bien vu.

-Pourquoi ?

-Parce qu’il m’a assommée juste après. Et il a également utilisé du chloroforme dans la ruelle où il m’a rattrapée.

-C’est donc la bouteille que nous avons retrouvés auprès de chez vous. Dans une poubelle. Maintenant que je pense avoir identifié le coupable, racontez-moi avec précision la scène s’il vous plait.

-Et bien, voilà, je rentrai chez moi en sortant d’un pub, il faisait déjà nuit noire et j’étais contente d’être en week-end.

-Quelle heure était-il ?

-Aux alentours de vingt-deux heures, peut-être à peine plus. Donc, je suis passée par un chemin qui rejoint la ruelle et j’ai entendu des pas qui me suivaient. J’ai accéléré, et avant d’avoir pu me retourner, les pas m’avaient rattrapé et je sentis qu’on m’avait plaqué quelque chose sur la bouche m’empêchant de crier. Je me suis alors écroulée comme une pierre. Lorsque je me suis réveillée, j’étais chez moi, avec cet homme qui m’a presque sauté dessus. J’ai même entendu les ressors du canapé qui craquaient. Il m’a brusquement retournée et je m’attendais à des menaces, ou à un viol, mais il n’a fait que m’embrasser pendant un quart d’heure et je peux vous dire qu’il embrasse mal…

-Et qu’a-t-il fait ensuite ?

-Il est parti chercher sur la cheminée, mon vieux téléphone avec un fil, qui sert de décoration. Il l’a déposé sur la table basse sous mes yeux ébahis et sans prévenir il a tiré sur le combiné, ce qui a fait décoller la base. Il s’est écarté d’un coup, et je me suis tout pris sur la tête mais je n’étais pas encore assommée. Il a recommencé encore trois ou quatre fois. Je me suis sentie tomber du canapé. J’ai vu une ombre flou passer devant moi, comme si un épais brouillard m’enveloppait le cerveau. Je me suis réveillée dix jours plus tard, ici à l’hôpital et désormais je vous parle. »

Elle ferma les yeux un instant, apparemment épuisée. Mr. Joke s’en aperçut.

« Encore une question et je vous laisserai tranquille ! dit-il en sortant une photo de sa poche, connaissez-vous cette personne ?

En la voyant, elle eut un haut-le-corps.

-C’est lui ! s’exclama-t-elle.

-Je vous remercie de m’avoir raconté tout ça mademoiselle ! Reposez-vous maintenant s’il vous plait ou l’infirmière me jettera dehors.

-D’accord merci, reprenant peu à peu contenance, au revoir. »

Sur ce, Mr. Joke prit congé de la jeune femme et se rendit sur le champ au poste, rendre compte de sa mission. Le commissaire l’écouta, abasourdi. Il retrouva cependant sa brusquerie habituelle et ordonna que l’on place le dénommé Mad Raven en garde-à-vue.

6 mois plus tard

« Alors mademoiselle, heureuse d’avoir gagné ce procès ?

-Oh oui ! Merci inspecteur Joke de m’avoir soutenue.

-Que pensez-vous de cette histoire selon laquelle Mad Raven aurait été battu par son ex femme, une blonde qui l’aurait ensuite laissé, ce qui expliquerait ses meurtres ?

-On parle plus souvent de « femme battue » mais pourquoi pas un homme, après tout.

-Oh, je voulais vous demander, êtes vous libre ce soir ? Je connais un restaurant…

-Nous pourrions parler de votre nomination au poste d’inspecteur par exemple ?

-Euh, entre autre…

-Quelle chance pour vous que je sois libre ! »

Un taxi s’arrêta et les emmena, tournant au coin du tribunal de justice. Ils y avaient laissés tout leur soucis.

FIN


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Meurtre au collège Saint joseph

Un matin, comme tous les matins, Lola allait en cours, mais ce jour était inquiétant il y avait beaucoup de pluie et des orages terrifiants. Pendant un cours de vie de classe, les élèves parlèrent de Bastien l'étrangleur qui était connu dans le monde entier, pour ses crimes les plus horribles que l'on puisse imaginer. Il avait été vu récemment près du collège. Soudain la sonnerie retentit, la classe alla en récréation comme toutes les autres, en croisant Xavier, un de ses camarades de classe, Lola lui parla, elle lui dit qu'elle voulait voir ce qu'il y avait au quatrième étage.


Mais à 16h30, Xavier ne l'avait toujours pas vu redescendre, il se demandait bien ce qu'elle avait découvert au quatrième étage. Il alla se plaindre au collège de la disparition de sa camarade, et c'est ainsi que le collège alerta les parents de la disparition de Lola.


On vit arriver le plus célèbre des détectives, M Brocolis. Il partit immédiatement à la recherche de Lola. Et commença en allant au quatrième étage et il découvrit plein de tâches de sang. Il avança et vit un cadavre par terre.

Il avertit le principal du collège de sa découverte et on fit fermer le collège. Au moment où il descendait les escaliers une vitre éclata, c'était un caillou avec un message fixé dessus, on pouvait y lire : "Allez voir dans le bureau du directeur!"

Intrigué Brocolis s'y rendit... et là horrible découverte, un autre cadavre, une autre élève sans doute.


Il inspecta le bureau, l'élève était criblée de coup de couteau. Mais monsieur Brocolis vit le poignard. Il le prit avec des gans, l'enveloppa soigneusement et l'envoya au laboratoire pour tenter de trouver des traces d'ADN. Après quelques heures de recherche et de comparaison avec les données que l'on avait sur Bastien, le résultat s'avéra positif. C'était bien Bastien l'étrangleur, le meurtrier de cet établissement si calme avant son passage.


Comment faire pour le trouver, le coincer en plein meurtre était sûrement la solution. La nuit suivante, le détective décida de s'installer au dernier étage pour essayer de le coincer, il n'eut pas le temps d'atteindre le quatrième étage, avant d'y arriver il aperçut un homme. Il s'approcha doucement car il avait le pressentiment que c'était l'homme qu'il recherchait, ce fameux meurtrier.


FIN

Bastien, Lola, Mickael et Xavier

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Deux autres nouvelles à venir...




dimanche 4 décembre 2011

Entrons dans le fantastique...

Lokis de Prosper Mérimée

La vénus d'Ille de Prosper Mérimée

La cafetière de Théophile Gautier



POE, Edgar Allan – Le Chat noir

samedi 26 novembre 2011

Poésie

Quelques liens pour la poésie, à écouter...

Le vallon, d'Alphonse de Lamartine

Tant que mes yeux pourront larmes épandre , de Louise Labé

L'isolement, d'Alphonse de Lamartine

Le ciel est par-dessus le toit, de Paul Verlaine

Colloque sentimental, de Paul Verlaine

Ophélie, d' Arthur Rimbaud :

Enfant de la ville,de Grand Corps Malade


jeudi 13 octobre 2011

les homophones ....


credits photos
pour progresser un peu en orthographe et en dictée...
exercices ludiques :

samedi 24 septembre 2011

Quelques nouvelles réalistes



à écouter :


l'Arlésienne d'Alphonse Daudet

L'Histoire d'un chien de Guy de Maupassant

Lui ? de Guy de Maupassant

L'aveu de Guy de Maupassant

Le papa de Simon de Guy de Maupassant

jeudi 8 septembre 2011

Pour bien commencer l'année....

Voici quelques liens pour réviser des notions de français :

* grammaire avec les classes grammaticales notamment
Bon entraînement !

vendredi 10 juin 2011

Spectacles en chansons

Depuis le début de l'année, les élèves du groupe « Création de chancsons » travaillent avec Barrueco : il est auteur, compositeur et interprète Annécien. Il aide à l'instrumentalisation des chansons du module des classes de 4ème et de 3ème organisé par le professeur de musique du collège : Mme Houssin.

Nous les avons interrogés pour en savoir plus sur leur collaboration voici un extrait de l'entretien.

credits photos : Corinne Boulay


St Jo : Pourrions-nous avoir quelques titres et textes de vos chansons ?
Mme Houssin : Tous les textes seront distribués sur une plaquette le soir du spectacle dont « petite fille » et « la différence ».
St Jo : Comment collaborez-vous avec Barrueco ? Et depuis quand ?
Mme Houssin : Nous collaborons avec lui depuis décembre. Il vient régulièrement le jeudi après-midi et aide les élèves à créer la musique des chansons.
St Jo : Comment vous est-il venu de travailler avec lui ?
Mme Houssin : Car il est auteur, compositeur, interprète et que c'est mon frère.
St Jo : Est-ce facile pour lui de transposer la musique sur des textes déjà existants ?
Mme Houssin : Non pas vraiment mais nous collaborons avec les élèves, donc cela est plus facile.
St Jo : Y aura t'il un spectacle ? Si oui où et quand ?
Mme Houssin : Oui il y aura un spectacle le 14 juin à 20 heures dans la salle polyvalente du collège.
St Jo : Barrueco sera-t-il présent le soir du spectacle et participera-t-il ?
Mme Houssin : Oui Barrueco sera présent le soir du spectacle pour accompagner les élèves.

Venez nombreux au spectacle de fin d'année qui se déroulera, nous le rappelons, le 14 juin à 20h dans la salle polyvalente du collège où seront présentés les travaux d'Emma, Samuel, Clément, Laura, Léa, Kelly, Garance, Marie, Barrueco et Madame Houssin.


Louise E et Louise M

Plus d'information sur Barrueco : ici